Cette race ancienne de l'Ouest, devenue rare, est dotée de très courtes pattes qui lui valent son nom. Elle est réputée comme pondeuse et surtout comme bonne couveuse.
Localiser précisément les origines de la poule Courtes-pattes n’est pas une tâche aisée. Ce gallinacé semble bien répandu dans les basses-cours sur l’ensemble de la planète. Plusieurs écrits semblent attester une présence en France au 19e siècle, précisément dans l’ouest du pays. On évoque souvent le département de la Sarthe (72) comme le bastion originel de la race en France.
Le standard de cette race rustique est établi assez tardivement car il faut en effet attendre 1912. En dépit de cette étape – qui vise à recenser les détails de la morphologie, la robe, les aptitudes – la race, trop récente donc trop rare, ne survit pas aux ravages de la Seconde Guerre mondiale.
Les effectifs aujourd’hui, très faibles, seraient le fruit d’une reconstitution à partir de la poule Krüper, consœur d’outre-Rhin qui possède un standard proche de l’animal d’origine.
La race se distingue surtout par ce corps parfois assimilé à une forme de bateau, juché sur de courtes pattes. Le plumage, homologué, est noir à reflets verts. On reconnaît également le coq à son port de queue horizontal. Outre ses qualités de pondeuse/couveuse reconnues, la race est également appréciée pour l’excellence de sa chair (proche de la Bresse-Gauloise).